La saison des salons

 

Après une année 2016 largement consacrée à l’écriture – ce qui s’est traduit par la sortie de 4 livres cette année -, j’ai bien ralenti (voire freiné) la cadence. D’abord pour souffler un peu, et surtout car ces derniers mois ont été l’occasion de nombreux déplacements à travers la France. Cela faisait longtemps que je n’avais pas autant bougé : c’est à la fois fatiguant et incroyablement motivant !

Grâce au Prix des dévoreurs de livres, j’ai pas mal écumé la Normandie pour y rencontrer les classes qui participaient au prix et discuter avec elles du Manoir aux secrets. Je dois dire que toutes m’ont épatées – je suis à chaque fois repartie la valise remplie de dessins, de textes, et avec des araignées sous toutes les formes possibles et imaginables, en peinture, en papier découpé, en boîtes d’œuf (true story), en scoubidou, en petites-perles-collées… (et aussi pas mal de spécialités locales, ce qui n’est PAS DU TOUT négligeable).  

Où est Charlie ?

Toujours grâce au Manoir aux secrets, j’ai eu la chance d’effectuer mes premiers salons du livre policier, à Lens puis à Neuilly Plaisance. Ce que j’en retire ? Une pensée : mais pourquoi je n’ai pas écrit de roman policier plus tôt ?!
Il faut dire qu’on m’avait réservé pas mal de surprises : à Lens, les élèves de la ville avaient préparé une exposition de dessins sur le thème de la métamorphose, tandis qu’à Neuilly Plaisance, le Manoir aux secrets (quoi encore toi?) recevait le prix du Lionceau noir. Il fallait me voir poser fièrement à côté de mon prix.

La fille qui s’accrochait à son prix

 Après un passage par Romilly sur Andelle, pour son toujours sympathique salon du livre, j’ai retrouvé le crew Bailly/Katz/Gay/Tomas à Autun, en Bourgogne. En mai, c’était Trouville sous la pluie, en juin Lyon sous le soleil. J’étais très heureuse de retrouver cette ville où j’ai passé quatre ans de ma vie d’étudiante – de la retrouver ou de la redécouvrir, peut-être. L’occasion, en plus, était belle, puisque j’étais conviée au Cabaret lecture organisé par les lecteurs ados de la ville, dans le magnifique cadre des Subsistances.

Je voulais profiter de cet article pour remercier chaleureusement tous ceux qui ont permis à ces moments d’exister : les organisateurs du Prix des dévoreurs, la librairie l’Oiseau Lire, tous les instits et les profs des classes dans lesquelles je suis passée, mes accompagnateurs d’un jour (ou de deux pour les plus chanceux), les incroyables équipes de Polar Lens, de Neuilly Plaisance (qui ont en plus su parfaitement gardé le secret quant au résultat du prix du Lionceau noir), Romilly, Autun, Trouville, Lyon, La Bassée… Ça en fait du monde, hein ! Plus un merci tout spécial à mes préférés : mes lecteurs bien sûr ! 

A présent, il est grand temps pour moi de retrouver un rythme de vie plus tranquille, afin de reprendre l’écriture. A bientôt !

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