Théa pour l’éternité

 » Théa est secrètement amoureuse de Théo, son voisin et meilleur ami d’enfance, qui lui préfère la pom-pom girl du lycée. Théa vit seule avec sa mère, une ancienne présentatrice de télévision obnubilée par le souci de paraître jeune. Théa a l’impression que le temps passe trop vite et que les promesses de l’enfance sont déjà loin. Alors, quand le professeur Jones lui propose d’être le plus jeune cobaye d’un programme visant à stopper le vieillissement, Théa se dit que c’est une chance unique qui s’offre à elle.« 
J’ai eu la chance de pouvoir lire ce roman en avant-première, cet été. J’ai déjà parlé plusieurs fois des livres de la collection Soon sur ce blog, mais celui-ci s’en détache par le ton particulièrement actuel et réaliste du roman. Pas de décors futuristes, juste une question, que tout le monde s’est un jour posée : 
faut-il vraiment souhaiter l’immortalité ? 
Poussée par une mère incarnant une société obsédée par la jeunesse, et par le souvenir de Petite Théa, l’image de son enfance joyeuse qui semble s’éloigner un peu plus chaque jour, Théa accepte l’expérience. Mais les choses ne se déroulent pas exactement comme prévu…
« Théa pour l’éternité », c’est aussi un hommage à un autre roman : Des fleurs pour Algernon, qui relate l’expérience folle dans laquelle se laisse entraîner Charlie, un jeune homme simple d’esprit. Devenu un génie, il voit son univers se transformer à mesure qu’il devient capable d’en saisir les nuances… Un chemin teinté d’amertume et de regrets, que suivra aussi Théa.

Prix J’ai lu j’élis des ados de la ville d’Angers

Il y a quelques temps, dans le cadre du prix J’ai lu j’élis, je filais en direction d’Angers pour une semaine d’intervention dans les collèges et les lycées professionnels de la ville autour de Sous une pluie d’étoiles. Une semaine bien chargée : un peu plus de 300 élèves rencontrés, et toujours dans la bonne humeur, avec un véritable intérêt pour les trucs que je racontais (honnêtement, ça, ça m’étonne toujours) et des jolis moments de rigolade. J’ai aussi été très heureuse de participer à un débat croisé avec Maryvonne Rippert, l’auteur de Métal Melodie (livre dont je n’entends que du bien et que j’ai maintenant très envie de lire !).

Bref, tout ça était déjà top et je suis revenue d’Angers ravie… Avant d’apprendre que mon roman avait remporté le prix ! Sauf que c’était encore confidentiel et que j’ai dû me taire pendant un mois. 

J’en ai trépigné d’impatience jusqu’à jeudi, jour de l’annonce officielle et de la remise du prix, qui avait lieu dans un théâtre d’Angers. 
Pour l’occasion, les classes avaient préparé des films, des danses, des chansons et plein d’autres surprises. Personne ne connaissait encore le lauréat du prix, le suspense était à son comble, et moi, j’étais planquée au fond du théâtre à observer tranquillement le spectacle…  Jusqu’au moment où il a bien fallu y aller, sur cette scène, devant 650 personnes ! Mes genoux jouaient les claquettes, et j’ai bien peur d’avoir dit beaucoup de bêtises quand il a fallu répondre aux questions… 
En tout cas, un grand bravo à tous les élèves qui ont participé au spectacle : j’ai une pensée particulière pour les jeunes filles chanteuses / musiciennes / poétesses de David d’Angers, dont la chanson était si touchante qu’elle a failli me tirer ma petite larme ; pour l’équipe des 4 présentateurs, bien plus à l’aise que moi sur scène ; pour tous ceux qui ont eu la gentillesse de mettre un petit vote à mon nom dans l’urne du prix J’ai lu j’élis. 
Et je remercie l’ensemble des organisateurs du prix, les bibliothécaires, les profs et les documentalistes pour leur accueil chaleureux et le déroulé parfait des interventions !
En parlant d’intervention, si vous vous demandez ce dont il peut bien s’agir, en voilà un petit aperçu ici : les élèves du lycée Saint-Serge ont enregistré notre rencontre pour la diffuser sur leur web-radio. On n’échappe pas à Google. 
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