A nous deux, 2018 !

Comme chaque début d’année, je me suis dit que j’allais me fixer des objectifs ambitieux  (j’ai même téléchargé des applis de to-do et je me suis créé des tonnes de listes pour l’occasion), et puis une semaine plus tard, comme chaque année, je suis dit que bon, prendre les choses comme elles viennent, c’était pas mal aussi ! 

Mes objectifs pour 2018

Deux romans paraîtront cette année :

  • L’île aux mystères,  en mars chez Rageot : ce sera le troisième tome du Club des métamorphes. Comme son nom l’indique, il sera question dans ce volume d’une île et de mystères… Il y a aussi un fantôme un peu pénible, un phare pas très accueillant et un camp de vacances d’un genre, hum, particulier. 

  • Ceux des Limbes, en avril chez Syros : celui-là, c’est un roman un peu particulier car je l’ai écrit pour la première fois en… 2012 ! Le cheminement d’une idée, de la première ébauche jusqu’à la version finale, peut vraiment être tortueux. C’est un roman d’amour et d’aventures, dans un monde presque rendu à l’état sauvage par une épidémie survenue des centaines d’année plus tôt. Je l’ai entièrement réécrit à deux reprises, en buttant à chaque fois sur le contexte qui ne me plaisait pas tout à fait… jusqu’au moment où tout s’est débloqué. Je suis heureuse d’en avoir enfin terminé avec lui et j’ai hâte de savoir ce que vous en penserez.

En termes de projet :

  • J’entame une nouvelle série fantastico-policière pour les jeunes lecteurs, dans la lignée du Club des métamorphes : Les mystères d’Aurora. Le héros, Victor (affectueusement surnommé le Croque-mort par ses camarades du collège) a un don : né la nuit d’Halloween, à minuit pile, il est capable de voir les fantômes… Ce qui est plutôt pratique à Aurora, ville réputée la plus hantée au monde.
  • Dans mes cartons, il y a également un gros roman post-apo, commencé il y a deux ans déjà et que j’aimerai enfin finir. 

Mais ce programme ne tiendra sans doute pas longtemps, il y aura bien quelques nouvelles idées pour venir tout bousculer !

Au niveau des salons et des déplacements, quelques belles dates d’annoncent déjà, notamment dans le cadre des prix auxquels La maison des reflets a été sélectionnée. Je vais tout de même devoir faire plus attention à mon agenda : je suis toujours tellement heureuse de recevoir une invitation que j’ai extrêmement de mal à dire non. Cette année, je me suis retrouvée à enchaîner des salons tous les week-ends sur plus d’un mois – j’en suis ressortie ravie mais lessivée, et l’impact sur l’écriture n’est vraiment pas négligeable. 

A bientôt !

L’heure du bilan

2017 s’achèvera dans quelques heures et comme chaque année, c’est le moment du traditionnel bilan ! 

L’écriture

Plus le temps passe et plus je m’aperçois que ma relation à l’écriture change. Je n’ai plus ces envies d’écriture frénétiques qui me prenaient quand j’étais ado, qui me poussaient à m’enfermer pendant des heures pour gratter gratter gratter des lignes… Je n’en ai plus besoin comme avant, quand je devais écrire pour m’exprimer parce que je n’y arrivais pas autrement. Maintenant, tout est plus calme, plus lent, plus régulier aussi. Je prends un autre rythme, je ne m’angoisse plus à l’idée de ne rien publier les six prochains mois, je ne m’inquiète plus si l’envie d’écrire se fait plus discrète pendant quelques semaines. Tout est affaire de cycles, tout se bloque et se débloque. 

La grande différence, je crois, c’est que l’écriture n’est plus au centre de ma vie : je ne cours plus derrière elle,  à présent, c’est plutôt elle qui m’accompagne. J’aime bien cette idée. L’écriture, aujourd’hui, je la vois comme un moyen de prendre du recul, de réfléchir, de m’amuser, de tester des choses, de partager avec mes lecteurs. C’est un épice et un jeu (et parfois, une corvée, il faut bien l’avouer !).  

Les livres

Niveau parutions, 2017 a été plutôt pas mal. 

  • J’ai entamé une nouvelle collaboration avec les éditions Syros, dont je suis très heureuse. La Maison des reflets est sortie en février et a récolté un petit tas de chroniques adorables, ainsi que sept sélections pour des prix littéraires (mon record à ce jour !).
  • Dans la peau de Sam a suivi en juin, petit roman sur la différence et l’empathie.
  • Chez Rageot, le Manoir aux secrets a connu une nouvelle vie – nouvelle couv, nouveau titre de série, la totale ! Et son tome 2, le Chapiteau des Ombres, a été publié au printemps. 

Les salons et les rencontres scolaires

Il y a eu Trouville, il y a eu Lyon (deux fois !), il y a eu l’aventure des Petits Champions de la lecture avec une rencontre Skype en direct de Martinique et une après-midi sur les planches de la Comédie Française, il y a eu les Hallienales, la Bassée, Reims, Seilles, Montreuil, Neuilly Plaisance, il y a eu des heures et des heures de rencontres en Normandie pour le prix des Dévoreurs de livres… Un jour, il faudra que je trouve un moyen de compter combien de lecteurs tout ça représente ! Et franchement, c’était génial à chaque fois. 

À côté 

En juin, j’ai rejoint le conseil d’administration de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, dont j’étais membre depuis des années mais un peu façon sous-marin. La Charte est un formidable instrument aux services des auteurs et des illustrateurs, qui a notamment permis l’adoption d’une grille de rémunération pour les interventions scolaires et les dédicaces. Elle propose aussi une foule de conseils – conseil d’amie pour les jeunes auteurs,  rejoignez la Charte ! 

Et 2018 ?

Réponse dans un prochain billet ! En attendant, je vous souhaite à toutes et à tous de passer d’excellentes fêtes de fin d’année, en compagnie de ceux qui vous sont chers et avec de bons bouquins (perso, c’est mon combo traditionnel de Noël). À très bientôt !

La saison des salons

 

Après une année 2016 largement consacrée à l’écriture – ce qui s’est traduit par la sortie de 4 livres cette année -, j’ai bien ralenti (voire freiné) la cadence. D’abord pour souffler un peu, et surtout car ces derniers mois ont été l’occasion de nombreux déplacements à travers la France. Cela faisait longtemps que je n’avais pas autant bougé : c’est à la fois fatiguant et incroyablement motivant !

Grâce au Prix des dévoreurs de livres, j’ai pas mal écumé la Normandie pour y rencontrer les classes qui participaient au prix et discuter avec elles du Manoir aux secrets. Je dois dire que toutes m’ont épatées – je suis à chaque fois repartie la valise remplie de dessins, de textes, et avec des araignées sous toutes les formes possibles et imaginables, en peinture, en papier découpé, en boîtes d’œuf (true story), en scoubidou, en petites-perles-collées… (et aussi pas mal de spécialités locales, ce qui n’est PAS DU TOUT négligeable).  

Où est Charlie ?

Toujours grâce au Manoir aux secrets, j’ai eu la chance d’effectuer mes premiers salons du livre policier, à Lens puis à Neuilly Plaisance. Ce que j’en retire ? Une pensée : mais pourquoi je n’ai pas écrit de roman policier plus tôt ?!
Il faut dire qu’on m’avait réservé pas mal de surprises : à Lens, les élèves de la ville avaient préparé une exposition de dessins sur le thème de la métamorphose, tandis qu’à Neuilly Plaisance, le Manoir aux secrets (quoi encore toi?) recevait le prix du Lionceau noir. Il fallait me voir poser fièrement à côté de mon prix.

La fille qui s’accrochait à son prix

 Après un passage par Romilly sur Andelle, pour son toujours sympathique salon du livre, j’ai retrouvé le crew Bailly/Katz/Gay/Tomas à Autun, en Bourgogne. En mai, c’était Trouville sous la pluie, en juin Lyon sous le soleil. J’étais très heureuse de retrouver cette ville où j’ai passé quatre ans de ma vie d’étudiante – de la retrouver ou de la redécouvrir, peut-être. L’occasion, en plus, était belle, puisque j’étais conviée au Cabaret lecture organisé par les lecteurs ados de la ville, dans le magnifique cadre des Subsistances.

Je voulais profiter de cet article pour remercier chaleureusement tous ceux qui ont permis à ces moments d’exister : les organisateurs du Prix des dévoreurs, la librairie l’Oiseau Lire, tous les instits et les profs des classes dans lesquelles je suis passée, mes accompagnateurs d’un jour (ou de deux pour les plus chanceux), les incroyables équipes de Polar Lens, de Neuilly Plaisance (qui ont en plus su parfaitement gardé le secret quant au résultat du prix du Lionceau noir), Romilly, Autun, Trouville, Lyon, La Bassée… Ça en fait du monde, hein ! Plus un merci tout spécial à mes préférés : mes lecteurs bien sûr ! 

A présent, il est grand temps pour moi de retrouver un rythme de vie plus tranquille, afin de reprendre l’écriture. A bientôt !

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