L’heure du bilan

2017 s’achèvera dans quelques heures et comme chaque année, c’est le moment du traditionnel bilan ! 

L’écriture

Plus le temps passe et plus je m’aperçois que ma relation à l’écriture change. Je n’ai plus ces envies d’écriture frénétiques qui me prenaient quand j’étais ado, qui me poussaient à m’enfermer pendant des heures pour gratter gratter gratter des lignes… Je n’en ai plus besoin comme avant, quand je devais écrire pour m’exprimer parce que je n’y arrivais pas autrement. Maintenant, tout est plus calme, plus lent, plus régulier aussi. Je prends un autre rythme, je ne m’angoisse plus à l’idée de ne rien publier les six prochains mois, je ne m’inquiète plus si l’envie d’écrire se fait plus discrète pendant quelques semaines. Tout est affaire de cycles, tout se bloque et se débloque. 

La grande différence, je crois, c’est que l’écriture n’est plus au centre de ma vie : je ne cours plus derrière elle,  à présent, c’est plutôt elle qui m’accompagne. J’aime bien cette idée. L’écriture, aujourd’hui, je la vois comme un moyen de prendre du recul, de réfléchir, de m’amuser, de tester des choses, de partager avec mes lecteurs. C’est un épice et un jeu (et parfois, une corvée, il faut bien l’avouer !).  

Les livres

Niveau parutions, 2017 a été plutôt pas mal. 

  • J’ai entamé une nouvelle collaboration avec les éditions Syros, dont je suis très heureuse. La Maison des reflets est sortie en février et a récolté un petit tas de chroniques adorables, ainsi que sept sélections pour des prix littéraires (mon record à ce jour !).
  • Dans la peau de Sam a suivi en juin, petit roman sur la différence et l’empathie.
  • Chez Rageot, le Manoir aux secrets a connu une nouvelle vie – nouvelle couv, nouveau titre de série, la totale ! Et son tome 2, le Chapiteau des Ombres, a été publié au printemps. 

Les salons et les rencontres scolaires

Il y a eu Trouville, il y a eu Lyon (deux fois !), il y a eu l’aventure des Petits Champions de la lecture avec une rencontre Skype en direct de Martinique et une après-midi sur les planches de la Comédie Française, il y a eu les Hallienales, la Bassée, Reims, Seilles, Montreuil, Neuilly Plaisance, il y a eu des heures et des heures de rencontres en Normandie pour le prix des Dévoreurs de livres… Un jour, il faudra que je trouve un moyen de compter combien de lecteurs tout ça représente ! Et franchement, c’était génial à chaque fois. 

À côté 

En juin, j’ai rejoint le conseil d’administration de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, dont j’étais membre depuis des années mais un peu façon sous-marin. La Charte est un formidable instrument aux services des auteurs et des illustrateurs, qui a notamment permis l’adoption d’une grille de rémunération pour les interventions scolaires et les dédicaces. Elle propose aussi une foule de conseils – conseil d’amie pour les jeunes auteurs,  rejoignez la Charte ! 

Et 2018 ?

Réponse dans un prochain billet ! En attendant, je vous souhaite à toutes et à tous de passer d’excellentes fêtes de fin d’année, en compagnie de ceux qui vous sont chers et avec de bons bouquins (perso, c’est mon combo traditionnel de Noël). À très bientôt !

La Maison des reflets a un mois

 

Il y a un mois sortait la Maison des reflets, aux éditions Syros. Je pense que je peux vous l’avouer maintenant : j’étais assez angoissée. Parce que j’avais bossé sur ce romain pendant près de deux ans ; parce que le thème était très personnel, que j’avais dû m’impliquer un peu plus que d’habitude, retravailler beaucoup ; parce que c’était à la fois l’aboutissement d’un long travail avec un directeur de collection que j’admire et le début d’une relation avec une toute nouvelle maison d’édition… J’essayais de m’en empêcher – on est souvent déçu – mais j’en attendais beaucoup.

Et voilà que les retours commencent à arriver, les uns après les autres… Et chacune des critiques que j’ai lu m’a enchantée. Merci à tous ceux qui ont pris le temps d’écrire un petit billet sur mon livre. Pour la peine, je vous fais une revue de presse !

Si vous aimez la science-fiction à message et que vous êtes pris de passion pour les auteurs qui arrivent à traiter des thèmes forts avec douceur, je vous recommande chaudement ce roman qui a coup sûr va vous émerveiller ! chez Steven’Books

La Maison des Reflets est un roman à découvrir pour passer un excellent moment de lecture. Entre questionnements et découverte de la réalité, vous ne pourrez que vous attacher à l’histoire de Daniel. sur les Mondes de Clem

C’est un plaisir de suivre Daniel, de le voir évoluer au fur et à mesure que ses murs tombent et qu’il se rend compte de la réalité des choses. Reflet ou humain, la question se pose tout au long de l’aventure et nous fait réfléchir à « et si c’était possible? » sur les Lectures de Mylène

Je me suis régalée durant cette histoire, j’en ai eu les larmes aux yeux, et j’ai été surprise devant la sincérité et la douceur de la plume de Camille Brissot. Une formidable expérience livresque pour un livre qui ne manque pas de profondeur… chez Alice Neverland

Le meilleur livre que j’ai jamais lu, d’après ma maman

Un roman aussi lumineux que douloureux, qui analyse la façon dont l’on vit et pourrait vivre un jour le décès avec beaucoup de pertinence, et dont la lecture ne se fait pas sans quelques pics d’émotion. Une belle découverte ! chez Mademoiselle Bouquine

La maison des reflets est un roman de science fiction lumineux, profond et parfois un peu douloureux.
L’auteure nous offre une réflexion sur la mort et son acceptation, et j’ai trouvé son approche très intéressante. chez Rêves sur papier

Les romans qui parlent de deuil ne sont pas rares et, avec la vague de « sick litt » amorcée par Nos étoiles contraires, la mort a été abordée à de nombreuses reprises. Camille Brissot le fait toutefois ici d’une
façon tout à fait originale, par le biais d’un récit de science-fiction aux accents mélancoliques. chez Sophie Lit  

Camille Brissot compose un roman attachant et subtil où un adolescent perd ses illusions d’enfant pour se confronter à la vie telle qu’elle est, et non telle qu’il l’imaginait. Ce texte se présente comme une quête initiatique, une ouverture au monde brutale mais nécessaire. sur Page des Libraires

Sans oublier cette très belle chronique radio sur RCF ! Pas mal, non ?

 

 

 

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